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L'exemplaire de la bibliothèque du Prince de Dietrichstein, précepteur de l'Aiglon.
BONNECHOSE François Paul Emile De. (Leiderdop, 1801 - Paris, 1875)
"SAUVAL CHRISTOPHE OU LA SOCIETE EN FRANCE SOUS LA RESTAURATION".
1845, Paris, Comptoir des Imprimeurs.
2 tomes en 2 volumes in-8° (211x142 mm) (dimensions pages 206x128 mm)
I : IV pp. (titre et préface), 396 pp. (y compris la table) ; saut de page de 118 à 121, mais texte complet ;
II : (1) f. (titre), 380 pp. (y compris la table).
(I : (3) ff., 1-7(8), 8(6), 8*, 9-24(8), 25(4) ; II : (1) f., 1-23(8), 24(4), 25(2))
Reliure de l'époque en demi-veai vert. Filet doré sur les plats. Dos lisse divisé en compartiments avec titres en lettres dorées. Tranches jaunes. Gardes de papier marbré.
Jolie édition, rare.
La première édition est de 1837.
Deux chocs sur les coupes des deux tomes, trois coins avec usures au tome I et usures à un coin du tome II. Des petites brunissures éparses.
Emile de Bonnechose est le second fils de Louis-Gaston de Bonnechose, lieutenant-colonel ayant émigré temporairement en Hollande en 1793, puis devenu sous-préfet.
Elève à la toute nouvelle école de cavalerie de Saint-Cyr en 1818, il devient officier d'Etat Major sous la Restauration. Ayant accédé au grade de lieutenant, il donne sa démission en 1830 pour se consacrer à la littérature.
Il est récompensé par l'Académie française et le Roi le nomme bibliothècaire du palais de Saint-Cloud. Il devient ensuite bibliothècaire du château de Versailles, du Trianon et de Compiègne.
Il développe une importante activité d'historien, et publie notamment des ouvrages de référence sur les histoires de France et d'Angleterre qui seront de nombreuses fois rééditées.
(Source Wikipedia)
"Peu d'hommes ont été mieux que moi servi par les circonstances pour voir et pour connaître. Attaché par des liens de famille à un parti, entrainé vers un autre par mes inclinations personnelles, appelé dans une royale demeure au moment suprême d'une dynastie, un trône s'est abîmé sous mes yeux et j'ai raconté cette granda catastrophe ; j'ai peint un roi, sa cour, ses partisans, ses adversaires, comme je les ai vus, sans césser d'honorer le malheur et de réspecter tout ce qui est réspectable.
J'explique par les intérêts et les moeurs cette dernière phase de la révolution française : j'en ai reconnu les causes dans les besoins, dans les passions d'une immense majorité en lutte perpétuelle avec un pouvoir fatalement inféodé à une minorité irréconciliable, et j'ai cherché dans les entrailles mêmes du corps social le principe caché des plaies qu'il accusait au dehors. Je proteste d'ailleurs de flétrir aucun des principes qui divisaient la France".
Provenance :
Ex libris manuscrit du Prince de Dietrichstein au verso des feuillets de garde des deux tomes.
(LCPCLIT-0041)
(350,00 €)