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Un très curieux ouvrage en édition originale sur le tabac et son usage au début du XIX siècle.
Un séduisant exemplaire tel que paru, non rogné et conservé dans sa brochure imprimée du temps.
GARDETON César. (1786-1831)
"MANUEL DES FUMEURS ET DES PRISEURS, OU INTRODUCTION SUR LES DIFFERENTES SORTES DE TABC ET LEURS QUALITE,... LES TABATIERES... LES REGLES DIETETIQUES QUE LES FUMEURS DOIVENT OBSERVER... DES EFFETS HYGIENIQUES DU TABAC...".
1828, Paris, A. Payen.
1 volume in-16° (143x93 mm) (dimensions pages 142x92 mm)
165 pp. (y compris faux-titre, titre et table), 14 pp. (catalogue).
((2) ff., 1(2), 1*(4), 2(2), 2*(4), 3(2), 3*(4), 4(2), 4*(4), 5(2), 5*(4), 6(2), 6*(4), 7(2), 7*(4), 8(2), 8*(4), 9(2), 9*(4), 10(2), 10*(4), 11(2), 11*(4), 12(2), 12*(4), 13(2), 13*(4), 14(2), 14*(4), 15(2), 15*(4))
Brochure grise imprimée de l'époque.
Edition Originale, fort rare.
Exemplaire tel que paru, à toutes marges, non rogné et conservé dans sa brochure imprimée de l'éditeur. Quelques rousseurs et des brunissures éparses, mais bel exemplaire, dans son jus.
"C'est vers l'an 1560 que le tabac fut introduit en Europe. Il y porta d'abord divers noms : on l'appela Nicotiane, herbe du Grand-Prieur, herbe à la Reine, parce que Nicot, ambassadeur de France à la cour du Portugal, en ayant eu alors connaissance par un marchand flamand, présenta cette plante au grand-prieur, à son arrivée à Lisbonne, et puis, à son retour en France, à la Reine Catherine de Médicis. Elle fut appelée aussi herbe de Sainte-Croix, herbe de Tornabon, des noms du cardinal de Sainte-Croix et de Nicola Tornabon, légat de France qui, les premiers, la mirent en réputation dans l'Italie... les Espagnols lui donnèrent celui de Tabac, parce qu'ils la connurent premièrement à Tobago, l'une des petites Antilles, ou, selon d'autres, à Tabasco, province de l'audience du Méxique".
L'auteur, selon Quérard, était un docteur de médecine.
"Plusieurs personnes pensent que l'habitude de fumer est nuisible aux dents. Je ne partage pas cette opinion ; je crois même que la pipe est souvent avantageuse, en ce qu'elle contribue à la durée des dents, en procurant l'évacuation des humeurs surabondantes qui peuvent les détruire.
(...)
Il faut se garder de les exposer au grand air, après avoir fumé. Le passage spontané du chaud au froid, les altère et y cause des maladies, par la fixation de quelques humeurs dans l'intérieur. Par une conséquance naturelle, il ne faut pas faire usage d'alimens froids, immédiatement après avoir pris du très-chaud : ce contraste est capable de fêler l'émail des dents et d'arrêter les humeurs dans les vaissaux, qui rompent à la suite leurs tissus".
Apparemment un seul exemplaire dans les collections publiques française (BNF).
(Quérard, II, 137)
(LCPCMED-0009)
(280,00 €)