Le texte contre la tyrannie et l'apologie du "remède violent" de Marat

dans un superbe exemplaire tel que paru, à toutes marges, non rogné.

MARAT Jean-Paul. (Boudry (Suisse), 24-05-1743 - Paris, 13-07-1793)

"LES CHAINES DE L'ESCLAVAGE. OUVRAGE DESTINE A DEVELOPPER LES NOIRS ATTENTATS DES PRINCES CONTRE LES PEUPLES : LES RESSORDS SECRETS, LES RUSES, LES MENEES, LES ARTIFICES, LES COUPS D'ETATS QU'ILS EMPLOYENT POUR DETRUIRE LA LIBERTE, ET LES SCENES SANGLANTES QUI ACCOMPAGNENT LE DESPOTISME".

1792, Paris, Imp. de Marat.

1 volume in-8° (219x145 mm) (dimensions pages 215x135 mm)

364 pp. (y compris faux-titre, titre, notice, introduction et table des matières), (2) pp. b.

(A-Z4, Aa-Zz4)

Cartonnage gris-beige d'attente de l'époque. Conservé dans une boîte de plexiglass.

Edition Originale française, très rare.

Usures aux mors et aux coupes. Petites brunissures éparses, rousseurs plus prononcées sur le faux-titre et sur les dernières pages, tranches brunies, mais magnifique exemplaire tel que paru, à marges immenses, non rogné.

Premier grand ouvrage politique de Marat qui avait publié à Londres, en 1774, à l'occasion du renouvellement du Parlement anglais, un premier texte sous le titre de The chains of slavery ensuite revu, corrigé et amplifié.

C'est une étude illustrée de nombreux exemples historiques tirés de l'histoire d'Angleterre et de celle de l'Europe, à partir desquels l'auteur analyse les mécanismes de l'absolutisme et de toutes les formes de la tyrannie. Richesse et servitude du peuple sont mises en parallèle.

"O ma patrie! Comment la plus puissante des nations fut-elle toujours la plus opprimée! ... Le tableau que je mets aujourd'hui sous tes yeux, étoit destiné à l'instruction de tes enfans : puisse-t-il les pénétrer d'horreur pour la tyrannie! Puisse-t-il les tenir en garde contre les machinations de leurs mandataires! Puisse-t-il les armer contre les entreprises du cabinet, & puisse le monarque ne jamais les prendre au dépourvu".

"Le Mal est dans la chose même et le remède est violent. Il faut porter la cognée à la racine. Il faut faire connaître au peuple se droits et l'engager à les revendiquer ; il faut lui mettre les armes à la main, se saisir dans tout le royaume des petits tyrans qui le tiennent opprimé, renverser l'édifice monstrueux de notre gouvernement, en établir un nouveau sur une base équitable.

Les gens qui croient que le reste du genre humain est fait pour servir à leur bien-être n'approuveront pas sans doute ce remède, mais ce n'est pas eux qu'il faut consulter ; il s'agit de dédommager tout un peuple de l'injustice de ses oppresseurs".

(LCPCLUM-0011)

 (Vendu)

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