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Un rarissime exemplaire aux armes de la Maréchale de Lévis-Mirepoix, très proche du Roi Louis XV.
RICHER Adrian. (Avranches, 1720 - Paris, 1798)
"NOUVEL ABREGE CHRONOLOGIQUE DE L'HISTOIRE DES EMPEREURS".
1753-1754, Paris, David le jeune.
2 tomes en 2 volumes in-12° (170x115 mm) (dimensions pages 165x108 mm)
I : VIII pp. (faux-titre, titre, épître et avertissement), 568 pp. (y compris la table des matières), (3) ff. (errata et approbation) ; II : (2) ff. (faux-titre et titre), 617 pp. (y compris la table des matières), (1) p. (errata).
(I : a4, A-Z8, Aa-Ll8, Mm-Rr4 ; II : A-Z8, Aa-Nn8, Oo-Ss4, Tt1)
Reliure de l'époque en veau marbré. Triple filet doré d'encadrement sur les plats et armoiries dorées au centre. Dos lisses avec fleurons et décorations dorés et pièces de titre et de toamison en maroquin citron. Filet doré sur les coupes, dentelle intérieure dorée. Tranches dorées. Gardes de papier décoré.
Edition Originale, rare.
Tout petit manque de cuir à la coiffe supérieure et à un mors inférieur du vol. I. Usure à un coin du vol. I et à trois coins du vol. II. Quelques petites brunissures éparses, mais bel exemplaire.
Provenance :
Armoiries dorées de la Princesse Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon (1707-1792), Maréchale de Lévis-Mirepoix.
"La Maréchale de Mirepoix, appréciée de Louis XV, faisait partie de son cercle d'intimes ; amie de Madame de Pompadour puis plus tard, de Madame du barry, elle gravitait dans l'entourage direct du souverain, qui savait fort bien récompenser la Maréchale de sa <complaisance>. Son rôle d'amie de la favorite ne lui valait pas que des amitiés, puisque son frère et toute la Cour jugeaient sévèrement l'aide qu'elle apportait à la nouvelle favorite. La complaisance de la Maréchale s'explique, en grande partie, par le train de vie qu'elle menait car la chose n'était un secret pour personne à la Cour, la Maréchale aimait le luxe et se ruinait au jeu".
"Le Prince de Ligne dit d'elle dans ses lettres : <Elle avait cet esprit enchanteur qui fournit de quoi plaire à chacun. Vous auriez juré qu'elle n'avait pensé qu'à vous toute sa vie>.
Le catalogue de sa bibliothèque a été publié en 1792 et contient 721 numéros. On y rencontre quelques jolis livres. La plupart sont reliés en veau fauve ; quelques-uns sont recouvert de maroquin".
(Ernest Quentin-Bauchart, les femmes bibliophiles de France)
"La Maréchale de Mirepoix qui, dès le principe de sa faveur (celle de Mme de Pompadour), s'était glissé dans son intimité, obtint d'elle, à la mort de son mari, vingt mille livres de pension, la charge de capitaine des gardes pour M. de Beauvau, son père, et le gouvernement de Brouage pour M. de Lévis-Lérans, héritier de M. de Mirepoix. Il est vrai qu'on répétait partout que Madame de Pompadour récompensait en elle une sorte de domestique ; on l'accusait d'avoir reçu dans ses belles petites mais, les noyaux des cerises que la Marquise mangeait quelques fois dans sa voiture ; enfin on prétendait qu'oublieuse de ce qu'elle devait à elle-même et à son nom, elle se plaçait sur la banquette du devant du carrosse, alors que la favorite était seule assise au fond ; mais c'étaient là des calomnies, et les mauvaises langues envenimaient des faits fort simples en eux-mêmes, dont on peut lire les détails dans les Mémoires de Madame de Hausset".
(E. Campardon, Madame de Pompadour et la Cour de Louis XV, 1867, Paris, H. Plon, p. 70)
(LCPCHIS-0028)
(1.300,00 €)