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Une rare édition originale de Mirabeau condamnée à être brûlée par le Parlement de Paris.
Un exemplaire tel que paru, à toutes marges, non rogné et conservé dans sa brochure d'attente.
MIRABEAU H.G. RIQUETTI C.te DE. (Bignon, 1749 – Paris, 1791)
“HISTOIRE SECRETE DE LA COUR DE BERLIN, OU CORRESPONDANCE D’UN VOYAGEUR FRANCAIS DEPUIS LE MOIS DE JUILLET 1786 JUSQU’AU 19 JANVIER 1787. OUVRAGE POSTHUME”.
1789, s.l. (Alençon), s.n. (Malassis le jeune)
2 parties en 2 volumes in-8° (222x142 mm) (dimensions pages 222x140 mm)
I: (2) ff. (faux-titre et titre), XVII, (1) pp. (avis et présentation), 318 pp.; II: (2) ff. (faux-titre et titre ; le faux-titre collé sur la couverture), 376 pp.
(I: (2) ff., a8, A-V8; II: (2) ff., A-Z8, Aa4)
Brochure de papier beige-marron décoré du temps. Etiquettes de papier aux dos avec traces des titres manuscrits. Exemplaire conservé dans une boîte en plexiglass.
Edition Originale, rare.
Magnifique exemplaire imprimé sur papier fort, tel que paru, à toutes marges, non rogné et conservé dans sa brochure d’attente décorée de l’époque. Rarissimes et infimes brunissures sur la marge de quelques pages, mais extraordinaire exemplaire, très pur.
“Les lettres qui compoSent ce Recueil étoient éparSes au milieu des papiers de tout genre d’un voyageur mort l’année PaSSée, au fond de l’Allemagne, dans un village ignoré…”.
“… une peinture des principaux perSonnages influens encore aujourd’hui à la Cour de Berlin, auSSi fidelle qu’énergique, s’il faut en croire le plus irrécuSable des témoins le temps qui à confirmé preSque toutes les prédictions de l’Auteur de ces Lettres”.
“… la probabilité que les Etats-Généraux demanderont au Gouvernement connaiSSance des relations & des engagemens politiques du Cabinet de Versailles, ne fût-ce que pour décréter les économies poSSibles, ou les dépenSes néceSSaires, ce qui SuppoSe une recherche très-approfondie des otifs de diminuer ou d’augmenter nore état militaire : tout concourt à rendre intéreSSantes les notions qui peuvent & doivent déterminer les François à favoriSer le SyStème Autrichien, ou à défendre les libertés Gérmaniques”.
Cet ouvrage contient de curieuses révélations sur la Franc-Maçonnerie en Prusse à la fin du XVIII siècle.
A cause des protestations du corps diplomatique du Roi de Prusse Joseph II et du P.ce Henri, le 10 février 1789 le livre fut condamné par le Parlement de Paris à être lacéré et brûlé au bûcher.
(Barbier, II, 8289; Caillet, III, 7588; Monglond, I, 496; Peignot, I, 322; Quérard, VI, 158)
(LCPCLUM-0016)
(Vendu)