Deux exemplaires de l'édition originale, en premier et second tirage,

en reliures strictement du temps.

I) LA FAYETTE PIOCHE DE LA VERGNE Marie-Madeleine (M.me DE). (Paris, 1634 - Paris, 1693)

"MEMOIRES DE LA COUR DE FRANCE POUR LES ANNEES 1688 & 1689...".

1731, Amsterdam, J.F. Bernard.

1 volume in-12° (169x103 mm) (dimensions pages 163x95 mm)

(1) f. avec frontispice allégorique gravé par Van Buisen d'après B. Picart, 234 pp., (3) ff. b.

Très jolie reliure en basane granitée strictement de l'époque. Dos à cinq nerfs avec fleurons et décorations dorés, pièce de titre en maroquin rouge. Coupes décorées et tranches rouges. Gardes en papier décoré. Page de titre imprimée en rouge et noir.

Edition Originale posthume, en premier tirage (avec nom sur la vignette du titre et avertissement de 19 lignes).

Provenance:

Petite étiquette ex libris George's Bristol au verso du premier plat.

(Présenté avec :)

II) LA FAYETTE PIOCHE DE LA VERGNE Marie-Madeleine (M.me DE).

"MEMOIRES DE LA COUR DE FRANCE POUR LES ANNEES 1688 & 1689...".

1731, Amsterdam, J.F. Bernard.

1 volume in-12° (168x105 mm) (dimensions pages 163x96 mm)

(1) f. avec frontispice allégorique gravé par Van Buisen d'après B. Picart, 234 pp., (1) f. b.

Très jolie reliure en veau strictement de l'époque. Dos à cinq nerfs avec fleurons et décorations dorés, pièce de titre en maroquin rouge. Coupes décorées et tranches rouges. Gardes de papier décoré. Page de titre imprimée en rouge et noir.

Edition Originale posthume, en deuxième tirage (sans nom sur la vignette du titre et avertissement de plus de 19 lignes).

Un coin use, mais très bel exemplaire.

Ces Mémoires historiques, fort classiques de facture, s'occupent des affaires internes et externes du royaume de France. Le style est vif, incisif, mélant chroniques plus intimes et grandes affaires du royaume.

Née dans une famille de la petite noblesse qui gravite dans l'entourage du cardinal de Richelieu, Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, en 1651, devient demoiselle d'honneur de la Reine Anne d'Autriche. Avec la vie de Cour, elle commence aussi "à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui lui enseigne l'italien et le latin. Ce dernier l'introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plèssis-Bellière et de Madeleine de Scudéry". Grâce au second mariage de sa mère, elle connaît et devient amie de M.me de Sévigné. Mariée en 1655 avec le Comte de La Fayette, à Paris elle fréquente la Haute Société de la Cour et elle ouvre avec succès son propre salon. Amie d'Henriette d'Angleterre (qui lui demande d'écrire sa biographie), du Grand Arnauld et de La Rochefoucauld (l'auteur des Maximes), de celui-ci elle écrira: <M. de La Rochefoucauld m'a donné de l'esprit, mais j'ai réformé son coeur>.

(Brunet, III, 744)

(LCPCHIS-0013 et LCPCHIS-0011)

(Vendus)