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SUSPENSION DES POUVOIRS DE LOUIS XVI

 

 

Le coup final pour l'abolition de la Monarchie en France.

Un extraordinaire document du coup d'Etat du 10 août 1792

et de la naissance de la Convention nationale (et de la Terreur).

Un introuvable placard avec les justifications de la déstitution du Roi.

 

 

 

"EXPOSITION DES MOTIFS D'APRES LESQUELS L'ASSEMBLEE NATIONALE A PROCLAME LA CONVOCATION D'UNE CONVENTION NATIONALE, & PRONONCE LA SUSPENSION DU POUVOIR EXECUTIF DANS LES MAINS DU ROI. IMPRIMEE PAR ORDRE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE".

1792, Caen, Imp. G. Le Roy.

 

Placard sur deux feuilles collées ensemble (127x42 cm)

 

Rarissime placard, exceptionnel témoignage de la terrible et dramatique chute de la monarchie française et de ses huit siècles d'histoire ininterrompue.

 

Après la journée du 10 août 1792, l'insurrection et l'attaque au Palais des Tuileries, le choix du Roi de se réfugier avec sa famille dans la salle de l'Assemblée législative, sous la protection du président Vergniaud, les trois jours passés dans la loge du logographe, avec sa chaleur étouffante, à subir "les pérorations des orateurs... et les cris houleux des tribunes", l'Assemblée décrète la suspension des fonctions du Roi.

C'est le dernier acte du dépouillement de la dignité royale, auquel suivra vite l'abaissement du Roi Louis XVI à simple citoyen sous le nom de Louis Capet (21 septembre 1792), son incarceration, avec sa famille, dans la tour du Temple et quelques mois plus tard sa condamnation à mort (21 janvier 1793).

 

Les menaces du Manifeste de Brunswick (25 juillet 1792) et celle d'une invasion militaire étrangère avec la participation des émigrés, au lieu d'intimider, ont radicalisé la Révolution.

 

"A l'ouverure de la session un rassemblement d'émigrés formé sur les frontières correspondoit avec tout ce que les départements, tout ce que les troupes de ligne renfermoient encore d'ennemis de la liberté ; & les prêtres fanatiques portant le trouble dans les ames superstitieuses cherchoient à persuader aux citoyens égarés que la constitution blessoit les droits de la conscience, & que la loi avoit confié les fonctions religieuses à des schismatiques & sacrilèges.

Enfin une ligue formée entre des rois puissans menaçoit la liberté française ; ils se croyoient en droit de fixer jusqu'à quel point l'intérêt de leur despotisme nous permettoit d'être libre, & se flattoient de voir la souveraineté du peuple & l'indépendance de l'empire français s'abaisser devant les armes de leurs esclaves.

Ainsi tout annonçoit une guerre civile et religieuse, dont une guerre étrangère augmenteroit bientôt le danger.

L'Assemblée nationale a cru devoir réprimer les émigrés, & contenir les prêtres factieux par des décrets sévères, & le Roi a employé contre ces décrets le refus suspensif de sanction que la constitution lui accordoit.

Cependant ces émigrés, ces prêtres agissoient au nom du roi ; c'étoit pour le retablir dans ce qu'ils appeloient son autorité légitime, que les uns avoient pris les armes, que les autres prêchoient l'assasinat & la trahison.

Ces émigrés étoient les frères du roi, ses parents, ses courtisans, ses anciens gardes".

 

"En prononçant cette suspension nécessaire, l'Assemblée n'a point excédé ses pouvoirs. La constitution l'autorise à la pronocer dans le cas d'absence du roi, lorsque le terme où cette absence entraine une abdication légale n'est pas encore arrivé, c'est-à-dire, dans le cas où il n'y a pas lieu encore à une résolution définitive, mais où une riguer provisoire est évidemment nécessaire, où il seroit absurde de laisser le pouvoir entre des mains qui ne peuvent plus en faire un usage libre & utile".

 

"Lorsque le pouvoir de sanctionner les lois est suspendu, la Constitution a prononcé que les décrets du Corps législatif en auroient par eux-mêmes le caractère & l'autorité ; & puisque celui à qui la Costitution avit attribué le choix des ministres ne pouvoit plus exercer ses fonctions, il falloit qu'une loi nouvelle remit ce choix en d'autres mains. L'Assemblée s'en est attribué le droit à elle-même, parce que ce droit ne peut être donné qu'à des électeurs qui appartiennent à la Nation entière, & qu'eux seuls en ce moment ont ce caractère".

 

Apparemment aucun exemplaire dans les collections publiques françaises.

 

(LCPCLUM-0030)

 

(3.500,00 €)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations supplémentaires

  • TITRE: "EXPOSITION DES MOTIFS... LA SUSPENSION DU POUVOIR EXECUTIF DANS LES MAINS DU ROI..."
  • DATE: 1792
  • LIEU D'IMPRESSION: Caen
  • IMPRIMEUR: G. Le Roy
  • SIECLE: XVIII
  • PRIX: 3.500,00 Euros
  • CODE: LCPCLUM-0030
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